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GROUPE MADI

Carmelo ARDEN QUIN

         1913 - 2010

 

 

Composition à la boule.

Sculpture originale en bronze.

Création en 1957, édition en 2010.

Certificat d'authenticité de Sophia ARDEN QUIN.

Dimensions : haut 200 cm larg 50 cm prof 40 cm

Fonte d'édition, faisant partie du tirage original.

8 exemplaires numérotés de 1/8 à 8/8 et

4 épreuves d'artiste numérotées EA I / IV à EA IV / IV

               Composition.  Technique mixte sur papier. Signée et datée 91 en bas à droite.

Dimensions : 21 - 21 cm            

MANIFESTE MADI DE 1946

Dans les pays ayant atteint une étape supérieure de développement industriel, l’ancien état de chose du réalisme bourgeois a presque disparu. La représentation plastique de la nature y bat en retraite et se défend bien faiblement.C’est alors que l’abstraction expressive prend place. Dans cet ordre on doit inclure les écoles d’art figuratif allant du cubisme au surréalisme, en passant par le futurisme.

 

Certes, ces écoles ont répondu aux nécessités idéologiques de leur époque et leurs productions restent des acquis inestimables à l’égard de la solution des problèmes posés à la culture de nos jours. Malgré cela, son temps historique est révolu. En outre, l’insistance mise par les œuvres réalisées dans ce contexte sur le thème extérieur à ses qualités propres, est à considérer comme une régression, comme un service rendu à la figuration contre l’esprit constructif qui s’efforce de gagner à soi tous les aspects de la culture dans tous les pays. Avec l’art dit ‘concret, lequel, en réalité, n’est qu’une branche plus jeune de cette tendance abstractionniste, commence la grande période de l’art non-figuratif où l’artiste, prenant l’élément et son support correspondant, crée l’œuvre dans sa pureté essentielle.

 

Mais l’Art Concret a péché par manque d’universalité et de cohérence organisatrice. Il a sombré en de profondes et insurmontables contradictions, tout en conservant les atermoiements et les incertitudes de l’art ancien et celles des ses ancêtres immédiats : le suprématîsme, le constructivisme, le néo-platonicisme. Par exemple, il n’a pas su écarter de la peinture, de la sculpture, de la poésie, respectivement la superposition, le support rectangulaire, l’athématisme, l’imagerie créationniste ou surréaliste ; le statisme plastique, l’interférence entre volume et partie creuse ; des notions et des images pouvant être traduites, illustrées graphiquement.

 

L’Art Concret n’a pas su s’opposer, faute d’une théorie esthétique d’ensemble, et partant, d’une pratique adéquate aux mouvements intuitionnistes tels que le surréalisme, aujourd’hui universellement répandu. De là la réussite, nonobstant les conditions contraires, de l’intuition contre la conscience, des révélations de l’inconscient contre l’analyse objective, l’étude proportionnée et l’attention lucide que l’on doit avoir devant les lois de la chose à faire. On reste encore dans le symbolisme, dans l’onirisme et Ton prend parti pour la métaphysique contre l’expérience. Quant à la connaissance de l’art et de l’interprétation de ses données historiques, y sévit en permanence l’argumentation idéaliste et subjective la plus notoire. On ignore les lois du matérialisme dialectique et, lorsque l’on s’en sert, c’est pour les appliquer à l’économie et à la politique, laissant bien soigneusement de côté l’emploi de ses données à l’art, comme le font les tenants enragés du réalisme socialiste.

 

Bref, l’art avant Madi, tant dans le jugement de son propre contenu de classe que dans son idéologie et sa pratique peut être qualifié :

d’un historicisme scolastique, idéaliste ;
d’une conception irrationnelle ;
d’une technique académique ;
d’une composition unilatérale, statique et incohérente, nous donnant des oeuvres exemptes de vraie universalité, de vraie trouvaille, et tout cela servi par une conscience, ou inconscience, imperméable à une rénovation permanente de méthode et de style, seule voie pouvant nous amener à créer l’événement.

Contre tout cela se dresse Madi, qui confirme le désir inaliénable de l’homme d’inventer, d’aller toujours de l’avant, de faire des objets dans le contexte des valeurs permanentes, coude à coude avec l’humanité dans sa lutte pour la construction d’une société sans classe qui libère l’énergie et en vienne à dominer et l’espace et le temps en tous sens, de même que la matière, jusqu’aux ultimes possibilités.
Sans rigueur descriptive en relation avec la totalité de la structuration, l’objet ne peut pas être réalisé ni intégré dans l’ordre universel de l’évolution. C’est ainsi que le concept d’invention doit être défini comme passage, comme faculté, jaillissement du désir, et celui de création comme acte, événement, comme essence se montrant et agissant éternellement.
pour le Madisme, donc, Invention sera dévoilement, pressentiment de la chose, la chose en puissance, et Création, la chose réalisée.  

 

En conséquence, on reconnaîtra par Art Madi, l’organisation dans le support respectif des éléments propres à chaque discipline esthétique ; la présence de l’objet ; l’objet inséré dans la beauté d’un ordre dynamique, mobile, le thème que j’appelle «anecdote». Ludicité et Pluralité y sont de surcroît contenues.
Concrétiser le mouvement, le synthétiser pour que l’objet naisse et délire entouré d’un éclat nouveau.
Voilà les valeurs essentielles de l’œuvre modique.
Bannie toute ingérence des phénomènes d’expression, de représentation et de signification.


L’œuvre est, n’exprime pas.
      L’œuvre est, ne représente pas.
L’œuvre est, ne signifie pas.

 

Le dessin madi :
c’est une disposition de points et de lignes sur une surface pouvant créer une forme ou un rapport de plans.


La peinture madi :
couleur et bidimensionnalité. Structure plane polygonale. Superficie incurvée, concave ou convexe. Plans articulés, amovibles, avec mouvements linéaires, giratoires ou de translation. 


La sculpture madi :
tridimensionnalité de valeur temporelle. Solides avec espaces vides et mouvements d’articulation, de rotation, de translation. Cristal et matières plastiques en transparence. Fils d’acier dansants.

 

L’architecture madi :
ambiance, formes amovibles et transparentes laissant le regard s’évaser vers l’horizon.


La musique madi :

sons et temps spatiaux, lignes et plans de bruitage thématiques.


La poésie madi :
proposition gratuite, notions et métaphores ne pouvant en aucun cas être traduites par d’autres moyens que la parole. Succession conceptuelle pure. Superficies dispersées ou articulées en tous sens. Livres de formes variées. Poésie mobile.


Le théâtre madi :
scénographie amovible s’adaptant aux déplacements d’objets et des personnages idéaux. Dialogues de cause à effet gratuits. Mythe inventé et événement.


Le roman et la nouvelle madi : sujet se mouvant sans lieu ni temps réels. Rigueur de langage et identité paradoxale.


La danse madi :
corps et mouvements indépendant de la musique. Thème plastique, gestes et attitudes en concordance, circonscrits à un lieu mesuré ou délirant. On ne danse pas une musique, mais on peut danser un objet, géométrique ou autre.

 

Je crée l’événement.
Le passé n’est pas d’aujourd’hui qui sera demain.
Je vous lègue la formule des inventions de l’avenir.

Carmelo Arden Quin
Buenos Aires 1946

 

 

Carmelo ARDEN QUIN - Jean Michel GOUTWERNER

Dans son atelier en 2009.

 

Composition.

Technique mixte et collage sur papier.

Signée et datée 58.

Format 23 - 13 cm 

 

 

 

 

 

Composition.

Technique mixte et collage sur papier.

Signée et datée 38.

Format 24 - 29 cm

Composition.

Technique mixte et collage sur papier.

Signée et datée 58.

Format 29 - 19 cm

Composition EO

Technique mixte sur carton.

Signée et datée 77.

Format 80 - 68 cm avec le cadre.

 NIORY.

Huile sur isorel.

Signée et datée 48.

Format 104-80 cm avec le cadre.

Amovible

Création de 1951. Edition de 2010.                                                         

Sculpture originale en bronze. Haut 240 cm Larg 104 cm

Certificat de Sophia ARDEN QUIN.  

Fonte d'édition, faisant partie  du tirage original.

8 exemplaires numérotés de 1/8 à 8/8 et

4 épreuves d'artistes numérotées EA I / IV à EA IV / IV                                                           

                           

ARDEN QUIN C. Composition au balancier.

Composition au balancier

Création de 1953. Edition de 2010.                                                         

Sculpture originale en bronze. Haut 95 cm Larg 30 cm

Certificat de Sophia ARDEN QUIN.  

Fonte d'édition, faisant partie  du tirage original.

8 exemplaires numérotés de 1/8 à 8/8 et

4 épreuves d'artistes numérotées EA I / IV à EA IV / IV                                                           

                           

Carmelo_ARDEN_QUIN._Composition._______S

 Composition

Sculpture originale. Pièce unique.

Signée et datée 2005 .

Format: Haut 40 cm Largeur 24 cm Prof 20 cm.

ARDEN_QUIN_C._Composition_à_la_boule.___

Composition à la boule.

Sculpture originale en bronze.

Création en 1957, édition en 2010.

Certificat d'authenticité de Sophia ARDEN QUIN.

Dimensions : haut 40 cm larg 7,5 cm prof 6,5 cm

Fonte d'édition, faisant partie du tirage original.

8 exemplaires numérotés de 1/8 à 8/8 et

4 épreuves d'artiste numérotées EA I / IV à EA IV / IV

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Sophia ARDEN QUIN devant l'oeuvre NIORY.

oeuvre originale. Datée et signée A Q 48

Certificat d'authenticitéCarmelo  ARDEN QUIN.

Dimensions : 104 - 80 avec le cadre.

Exposition Galerie FEDERLE à BARBIZON en 2010.

BOLIVAR

1932 - 2017

LIBRATION

Sculpture originale en acier. Pièce unique. 

Dimensions : Haut 300 cm larg 270 cm Prof 50 cm 

Diamètre des anneaux 270 et 220 cm.

STEREOXIL.

Sculpture MADI. Pièce unique.

Bois polychrome.

Format : haut 117 cm larg 46 cm prof 15 cm

Composition MADI.

Huile sur panneau.Signée et datée 75

Format : 20,5 cm - 17,5 cm

Composition MADI.

Huile sur panneau. Signée et datée 93

Format : 22,5 cm - 16 cm

BOLIVAR

Dans son atelier en 2006

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Composition MADI.

Huile sur panneau ajouré.

Dimensions : 100 - 100 cm

Datée et signée 2004 au dos.

BOLIVAR Gaudin. Exposition Galerie FEDER

BOLIVAR

Exposition MADI. Galerie FEDERLE à BARBIZON en 2010

LEREIN Guy

1928 - 2013

 

Composition MADI.

Technique mixte et assemblage.

Signée et datée au dos 1952.

Oeuvre réalisée pour le salon des Réalités nouvelles. 

Composition.

Huile sur panneau.

Signée et datée au dos 1949.

Format 40-18 cm

Composition.

Crayon sur papier.

Signée et datée 46 en bas à droite.

Format 36 - 26 cm

Composition.

Fil cousu sur papier.

Signée et datée 49 en bas à droite.

Format 36 - 26 cm

Compostion.

Gouache sur papier.  

Signée en bas à droite et datée  50. Format 31 - 24 cm

FAUCON J - Claude

      1939 - 2006

Composition MADI.

Sculpture en bois et métal peint.

Signée et datée 1993.

Hauteur 30 cm

Interview de Jean-Claude FAUCON

MADI art periodical: – Que veut dire être belge ?, vivre entre différentes minorités ?, différentes cultures ?, Comment cette situation a-t-elle influencé ta personnalité ?

Jean-Claude Faucon: – Je suis né en Belgique en 1939. Je suis francophone mais la coexistence dans ce pays de différentes cultures a enrichi et a certainement contribué à ma personnalité.

MADI art periodical: – Comment as-tu décidé de devenir artiste ?

Jean-Claude Faucon: – J'ai été influencé par le parcours de mon grand-père qui a fait les Arts et Métiers et qui avait une entreprise familiale. Il dessinait des plans pour les architectes dont Horta et Pompe. Très jeune, j'ai été attiré par les livres d'art et le dessin. A 16 ans, je suis entré à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles pour le dessin et par la suite, j'ai fréquenté St Luc.

MADI art periodical: – Quels ont été tes maîtres en art ?

Jean-Claude Faucon: – J'ai été très fortement impressionné par le futuriste Balla de même que par les artistes du Stijl (Mondrian et Théo van Doesberg). Passant régulièrement mes vacances à Menton, j'ai été en contact avec Le Corbusier, avec lequel j'ai beaucoup dialogué ainsi qu'avec toute la colonie d'artistes belges qui se retrouvaient en été sur la Côte d'Azur.

MADI art periodical: Comment juges-tu les artistes qui travaillent dans l'art concret, l'art construit ou l'art Madi ?

Jean-Claude Faucon: – Je n'ai pas de jugement à faire sur les artistes singulièrement considérés. Je crois que chaque artiste doit s'exprimer suivant ses convictions personnelles. Par contre, ce qui est intéressant à noter est que tout en se retrouvant dans une vision proche ou commune, ces artistes proviennent de plusieurs horizons artistiques et représentent plusieurs sensibilités. Ce qui fait que le Mouvement Madi est perpétuellement traversé et vivifié par des courants et des expressions qui le renouvellent sans cesse. C'est probablement l'hétérogénéité des formations culturelles et artistiques de ces artistes qui font de Madi un mouvement si vivant.

MADI art periodical: A ton avis quel est l'avenir du Mouvement Madi ?

Jean-Claude Faucon: – Actuellement, on assiste à  l'extension du Mouvement Madi dans le monde. Un véritable intérêt se dessine, de nouvelles galeries et de nouveaux musées se sont créés. Cela est dù probablement à la capacité de concilier ces différentes sensibilités artistiques dans un courant de toute évidence universel.

MADI art periodical: – Selon vous l'art a-t-il une fonction sociale ou autre ? Si oui qu'est-ce que cela signifie ?

Jean-Claude Faucon: – Oui, il a une fonction sociale, puisque l'homme cherche des repères dans son environnement, le décor de la ville moderne  pour son errance de nouvel Ulysse c'est-à-dire, un être dérisoire (le pauvre type) que nous sommes tous (dixit Robbe-Grillet). Mais au delà, l'art est une représentation ou une synthèse de la réalité ou des rèves des hommes ; il est une remise en question perpétuelle, il catalyse la contestation intellectuelle ou définit les idoles d'une société.

C'est pour cela que l'art a été la compagne de l'homme dès les premières expressions de vie civile donc, justement, sociale.

Source : MADI art periodical No7

Le voyage d'idée.

Sculpture en bois et métal peint.

Signée et datée 1993.

Haut 40 cm

Jean BRANCHET

1934

Sin.

Technique mixte et assemblage en bas relief.           Signé et daté 2001 au dos.

Format 140 - 140 cm.

 

Omar.

Technique mixte et assemblage en bas relief.               Signé et daté 99 au dos.

Format 56 - 56 cm.

Bételgeuse.

Technique mixte et assemblage en bas relief.           Signé et daté 95 au dos.

Format 40 - 23 cm.

Balder.

Technique mixte et assemblage en bas relief           

Signé et daté 98 au dos.

Format : 42 - 42 cm.

Colohante IV.

Technique mixte et assemblage en bas relief.       Signé et daté 96 au dos.

Format 50 - 50 cm.

Mitsouko MORI

1944

Composition.

Technique mixte sur toile. Signée au dos 2003. Format 76 - 73 cm

Composition.

Technique mixte sur toile. Signée au dos 2004. Format 50 - 45 cm

Composition.

Technique mixte sur toile. Signée au dos 2004. Format 47 - 45 cm

Composition.

Technique mixte sur toile. Signée au dos 2005. Format 50-50 cm

Mitsouko MORI

Dans son atelier à ARCUEIL

Jaildo MARINHO

            1970

Double disques aux trois rayures.

Sculpture originale. Signée

Format : Diam 30 cm

Composition aux 4 triangles.

                     Signée et datée au dos 2004.                       Format : haut 107 cm larg 121cm prof 14 cm 

Les 80 ans de BOLIVAR chez Catherine TOPALL.

Deuxième personne : Jaildo MARINHO.

Quatrième personne : Sophia ARDEN QUIN

Robert SAINT CRICQ

                1924

Robert SAINT CRICQ et le gardien de but.

Robert SAINT CRICQ

Dans son atelier à PARIS

VERGOUWEN Helen

              1960

 

L'ANGELUS

Hommage à J François MILLET

Exposition de BARBIZON en 2010.

Sculpture originale en acier corten.

Format: haut 220 cm larg 72 cm prof 72 cm.

 

Martha PILONE

1947

Marta Pilone est née en 1947 à Portici-Bellavista, près de Naples. Elle a obtenu un diplôme de graveur de corail et un diplôme en sculpture et peinture de l'Accademia di Belle Arti de  Naples. Elle a travaillé en tant qu'artiste dans divers groupes jusqu'en 1998, lorsqu'elle est devenue membre de «Arte Structura» à Milan et de MADI International en Italie. Elle réalise désormais ses oeuvres en plexiglas, qu'elle intègre à l'environnement. Sa composition est simple et souvent transformable, afin d'inclure l'observateur.

En plus de l'Italie, elle a exposé en Hongrie, en France, en Allemagne, en Slovénie, aux Pays-Bas et en Argentine. C'est sa première fois à figurer dans un musée américain.

Les cercles en bleu et blanc.

Sculpture originale. Signée et datée 2004.

Format :   Diam 36 cm

Le cercle et l'infini.

Sculpture orignale. Signée et datée 2004.

Format : Diam 36 cm

Les cercles en noir et blanc.

Sculpture originale. Signée et datée 2004.

Format :   Diam 40 cm

Jean CHARASSE

1941

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Contruction.

Signée et datée  au dos 2004.  

Format  Haut 24 cm long 71.5 cm.

« L’œuvre de Jean Charasse s’est toujours signalée par un rapport à la structure, même si, dans ses débuts figuratifs, cette structure pouvait être dissimulée, codée, des structures élémentaires de la parenté à l’occidentale. »

Source : Alexandre de la Salle. Cagnes sur Mer, août 2011

Jean Charasse est né à Lapalisse en 1941, ses études le mènent à travailler dans le bâtiment. Autodidacte, il peint dés l’âge de quinze ans et commence à exposer en 1977.
Il abandonne progressivement la figuration pour se consacrer à la composition de constructions dans lesquelles il fait intervenir toutes sortes de matériaux de récupération, bois, fers rouillés, tissus; ce sera sa période « Signaux et Balises ».
A la galerie Alexandre de la Salle à Saint-Paul de Vence, il découvre l’œuvre d’Aurélie Nemours et fait la connaissance de Carmelo Arden Quin (fondateur en 1946 à Buenos Aires du Mouvement MADI); une voie s’impose à son travail, celle de l’Art Construit.
En 2004, Carmelo Arden Quin l’accepte comme membre de ce Mouvement, il simplifie ses constructions pour des compositions géométriques, en bois, constituées d’éléments parallélépipédiques qui s’emboitent et se superposent.
Dans ses derniers travaux, il recouvre d’un voile de tissu des éléments géométriques en bois préalablement fixés sur un fond, il interpose sur le tissu des parallélépipèdes en bois, qui permettent de maintenir l’architecture de l’ensemble.
Après plusieurs couches de médium la trame du tissu disparait et la Construction, en fonction de l’éclairage, se révèle dans une entente entre caché et apparent.

Contruction.

                    Signée et datée au dos 2005.                      Format haut 68 cm larg 25 cm.

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Construction pour personnage obsolète

                    Signée et datée au dos 1990 - 1991                      Dimensions 92 - 80 cm

Roger DESSERPRIT

1923 - 1985

Composition MADI

Technique mixte sur panneau.  Signé en bas à droite et datée 53.

Dimensions : 70/105 cm. 

           J'ai connu Roger Desserprit en 1949, à Paris, chez Vieira da Silva dans des réceptions que la peintre portugaise donnait chaque samedi, l'après-midi. Son atelier était un lieu fort accueillant, en tous sens.

           Dans ces rencontres on y voyait nombre de personnalités des arts,  critiques, historiens, marchands, peintres, sculpteurs, on y échangeait nos idées, on y faisait des connaissances, on discutait des tendances du moment, dont l'art abstrait avait la primauté .

          On trouvait là, entre autres, Campigli, Goetz, Marcelle Cahn, Nouveau, Atlan, Seuphor, Nicolas de Staël, des marchands : J. Pierre, J. De Bourg, Pierre Loeb, et j'en passe. Dès lors mes rencontres avec Roger et sa compagne Ginette se firent quotidiennes.

          Nous commençâmes une collaboration plastique qui nous amena l'année suivante à faire notre exposition M.A.D.I. chez Colette Allendy et ensuite aux Réalités Nouvelles, en 1950, avec la participation, à part nous deux, de Eielson, Bresciani, Koskas, Charchoune, Lerein. Ce fut la première salle M.A.D.I. de ce salon, pour nous mémorable.

          L'œuvre de Desserprit fut là comme ailleurs toujours exemplaire. Peu de temps après Roger faisait chez Colette Allendy sa grande exposition de sculptures et peintures lumineuses. le tout Paris pictural approuva avec enthousiasme cette nouvelle plastique.

           Roger Desserprit était un travailleur infatigable et sa participation dans notre groupe fut toujours éminente, comme éminente son activité de précurseur à travers les années dans les Réalités Nouvelles.

          L'œuvre de Desserprit reste et restera comme une de plus originales et pertinentes de notre époque, c'est ma conviction profonde.

 

Carmelo Arden Quin

Composition en bas relief

 

 

Technique mixte sur panneau.

 

 

Signée en bas à droite, datée au dos 1954

 

Dimensions : Haut 126 cm Larg 99 cm

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Composition géométrique MADI

 

 

Technique mixte sur panneau.

 

 

Signée en bas à droite, datée au dos 1954

 

Dimensions : Haut 100 cm Larg 122 cm

Composition géométrique.

 

Technique mixte sur panneau. Signé en bas à gauche.

Dimensions : 100/125 cm. Circa 1952/53

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Composition géométrique MADI

 

 

Technique mixte sur panneau.

 

 

Signée en bas à droite, datée au dos 1954

 

Dimensions : Haut 126 cm Larg 89 cm

Judith NEMS

1948

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Post-Mail Art, en tant qu'effort indépendant, a été lancé en 1992 à Budapest à l'occasion d'une exposition au musée de Kassák. NEM'S a participé avec un grand nombre d'œuvres d'art du courrier présentant de nouvelles directions potentielles. Elle est restée constamment présente dans les expositions internationales Mail Art, par exemple au Canada, aux Pays-Bas, en France, en Hongrie, au Danemark et en Suède.

En 2000, elle a fait don d'une importante série d'œuvres d'art postal de sa propre collection au Musée international d'art postal du comté de Hajdú-Bihar, en Hongrie.

Elle a participé activement au mouvement objets-livre) en tant qu'exposante et organisatrice. Plusieurs musées ont

ses livres-objets dans leur collection.

Elle a été impliquée dans une variété de projets graphiques, tels que l'électrographie, l'art informatique et la sérigraphie, et a exposé à plusieurs biennales pertinentes, par exemple à Berlin, Budapest, Hajdúszoboszló, Szombathely et Séoul, ainsi qu'aux Crennées International Print Triennials.

Travailler dans les branches d'art ci-dessus était une sorte d'activité auxiliaire à côté de la peinture - son domaine principal. Elle peint des images géométriques abstraites par permutation horizontale et verticale d'un nombre fini d'éléments visuels unitaires. Les permutations apparemment simples fournissent des accents différents pour chaque élément, cet effet est encore amplifié par l'application de couleurs pures.

Les œuvres en papier - comme les reliefs en papier peint fixés sur une base en bois,  équilibrent la peinture et la sculpture. Ces œuvres ressemblent à des peintures de près, mais en les éloignant et en les plaçant dans l'espace tridimensionnel, un nouveau sentiment est généré. Cela procure une sensation totalement différente dans différentes conditions d'éclairage. Le titre des reliefs en papier fait référence à la musique ainsi qu'à la recherche de symétrie et d'asymétrie, de point et contrepoint, de rythme et d'harmonie.

Dans l'esprit du soi-disant Recup 'Art, Nem's applique le collage et la peinture sur de vieux arbres de démarrage. Ces œuvres sont à nouveau à l'interface de la peinture et de l'espace tridimensionnel.

Les travaux récents de Judith Nem sont présentés dans deux volumes ultérieurs publiés en 2006 en hongrois et en anglais, ainsi qu'en allemand et en français, respectivement. L'artiste vit à Paris.

Source : Sîte de l'artiste.

Ania BORZOBOHATY

1972

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Composition géométrique MADI

 

 

Acier polychrome, plié et soudé.

 

 

Pièce unique et originale

 

Dimensions : Haut  58 cm Larg 37 cm Prof 13cm

Ania Borzobohaty est née à Paris le 27/12/1972.

De double nationalité française et polonaise, elle vit et travaille entre Paris et Caracas (Venezuela). Diplômée d’un troisième cycle à l’Université de la Sorbonne, elle a également étudié aux Beaux Arts de Grenade (Espagne) et de Varsovie.

Ses oeuvres sont présentes dans les collections suivantes: Museo Omar Carreno, Margarita, Venezuela; Museo Narvaez, Margarita, Venezuela; Museo Scultura Contemporanea, Matera, Italie; Madi Museum, Dallas, Etats Unis; Museo Madi, Sobral, Brésil; Musée de Montbéliard, Montbéliard, France, Mobil Madi Museum, Budapest, Hongrie.

Ania Borzobohaty est une jeune artiste d’origine polonaise qui sculpte l’espace. Elle en saisit des blocs, les fragmente, les affine, les dispose en éléments plus petits qu’elle fait jouer avec des plans métalliques, pleins ou perforés, perpendiculaires, parallèles entre eux, immobiles pour la plupart, ou discrètement articulés pour certains.

Une polychromie réduite brise toute monotonie.

Chaque euvre et nous retrouvons ici l’esprit de K. Kobro et de H. Berlewi- joue subtilement avec l’espace, la lumière, les formes, les lignes, les plans, les volumes… Chaque élément, à son tour, dirige une sorte d’orchestre de chambre : aucun n’est privilégié, chacun joue parfaitement sa partition et le temps de notre délectation fait le reste ».

Source : Bernard Fauchille

Piero CIPOLAT

1952

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Cinétique rouge.

 

 

Acier monochrome, plié et soudé.

 

 

Pièce unique et originale

 

Dimensions : Haut  230 cm Larg 300 cm Prof 100 cm

Piero Cipolat est un artiste peintre et sculpteur Italien qui prend le parti d'utiliser des matériaux divers pour trouver de nouvelles solutions techniques et artistiques.


Né le 16 août 1952 en République Démocratique du Congo, L’artiste séjourne en Italie de 1960 à 1978. Il fait ses études à Rome au Lycée artistique puis à l’Académie des Beaux-arts. Deux chocs émotionnels : La renaissance et l’impressionnisme. Découverte de la lumière et de la couleur. "Je devais avoir une dizaine d'année lorsque je suis arrivé à Venise où j'ai découvert ce musée à ciel ouvert.

Les mêmes sensations se sont révélées à Rome. Dans le domaine de l'histoire de l'art tout commence avec des artistes comme Giotto, Masaccio puis, bien sûr, la renaissance avec Veronese, Michel Ange, Leonard de Vinci, Raphael, les impressionnistes qui m'ont permis de découvrir cette beauté de l'art avec un point d'orgue lors de ma rencontre avec une Arlésienne de Van Gogh.» 

De retour en R.D.C de 1978 à 1985, il expose en Afrique et enseigne l’histoire de l’art à l’école Italienne de Kinshasa. Il rencontre et côtoie des artistes Zaïrois tels Cheri Samba, Mavinga et Tamba. Il découvre un langage différent proposé par l’art Africain à travers les tissus Showa des Kubas et leurs figures géométriques qu'il considère comme les précurseurs du cinétisme. Jusqu’alors peintre figuratif, il est à l’aube d’une nouvelle recherche vers l’abstraction. 

Il s’installe à Paris en 1985 et s’oriente définitivement vers l’abstraction. Il s’intéresse aux différents mouvements que sont le « Constructivisme » avec Rodtchenko et Tatline, le « Suprématisme » avec Malevitch puis Kandinsky et Mondrian, le « Bauhaus », ainsi que « l'Art Minimal », « l'Art Concret » et enfin le « Mouvement Madi ». Cette démarche l’amène à réaliser des œuvres avec différents matériaux dans une remise en question et une recherche permanente.

 Le triangle, le carré, le cercle, la ligne et la courbe sont sa palette pour créer un nouveau monde imaginaire, pour transformer l'espace et la couleur. Il travaille sur les notions de transparence, de lumière, de reflets et de distorsions pour altérer la perception et solliciter les sens. Il cherche à trouver un mouvement continu au-delà du visuel, pour déstabiliser la confrontation entre le regard et l'objet, entre le spectateur et l’œuvre et ainsi créer une interaction entre ces 2 pôles par l'utilisation de structures planes, concaves, convexes, de plans articulés mobiles ou amovibles...


De même pour les œuvres numérisées pour lesquelles il réalise d'abord une matrice peinte qu’il numérise puis déstructure. Il en étudie les formes, les couleurs, les distorsions et les possibles variations pour créer une nouvelle réalité. La métamorphose s'opère par le mouvement du spectateur dans son changement de point de vue pour arriver à deux visions du monde, l'une objective et l'autre imaginaire. Cette confrontation est l'élément essentiel pour donner à l'objet une totale liberté et induire un nouveau regard.


Pour cet artiste il s'agit de créer, inventer des nouvelles formes, de nouvelles matières, de nouvelles techniques. Élargir cette grande palette de possibilités infinies pour animer la couleur et la matière afin de provoquer une nouvelle esthétique et une nouvelle manière de traiter le réel. On retrouvera cette démarche dans toutes ses œuvres qu'il s'agisse des sculptures, des plexis, des œuvres numérisées ou des œuvres sur toile travaillées avec matières.

L'Afrique l'a influencé, c'est certain ; il en va de même pour la culture occidentale. Il a décidé de prendre l'essentiel de cette culture africaine restée dans son cœur et de cette culture occidentale dont il a été imprégné pour des nouvelles expériences sur la forme et la couleur. Profondément Madiste, il prône un art libéré de ses carcans, ludique, inventif et toujours en devenir.
        
«  Pour conclure, je serais peut-être le résultat d'un métissage entre l'art occidental et les arts premiers.". Toutefois, il insiste sur le fait que « …comprendre et chercher à expliquer l’art, n’est pas une raison en soi et je pense qu’il ne faut pas toujours chercher à vouloir dévoiler ce rare mystère de la vie que l’art nous propose et nous laisse en héritage ».

Mouvement_Perpétuel_-_cercles_noirs_et_b

Mouvement perpétuel.

 

 

Cercle noirs et blancs.

Acrylique sur verre métallisé.

 

 

Pièce unique et originale

 

Dimensions : Haut  110 cm Larg 110 cm 

CUBE_-_peinture_acrylique_sur_altuglas_–

Cube

 

Acrylique sur altuglas

 

 

Pièce unique et originale

 

Dimensions : Haut  100 cm Larg 100 cm 

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