En 1948, après un séjour d'un an aux USA , présenté par Jacques DOUCET,
il rencontre Colette ALLENDY. Sa galerie se fait le défenseur de cette nouvelle tendance : une abstraction lyrique, gestuelle, sensuelle, revendiquant
une " peinture peinture " sans sujet, dans laquelle n'interviennent que les lignes, les signes, et les couleurs.
En 1952 : Oscar GAUTHIER délaisse la galerie Allendy, et se rallie au groupe défendu par Jean-robert Arnaud qui, associé au peintre KOENIG vient d'ouvrir une galerie 34, rue du Four, au coeur de Saint Germain
Pendant 10 ans, ce lieu sera le carrefour de la jeune peinture avant-garde Abstraction Lyrique, ou paysagisme lyrique, suivant le terme de Michel Ragon.
Pendant sept ans la destinée du peintre se coule dans celle de la galerie.
Depuis 1950, GAUTHIER a renoué avec la peinture à l'huile. A une abstraction plus libre correspond un sentiment ludique dans les formes colorées, qui ira en s'affirmant.
Le style resserré des toiles de 1952 - 1953 se modifie vers 54 où il peint par de larges aplats posés suivant un mouvement concentrique.
En 1956, c'est le retour en force de la couleur, les formes se cassent, papillonnent, annonçant la période suivante.
En 1958, la dernière exposition chez Arnaud est célébrée, à l'unanimité, par une presse momentanément réconciliée : " O. GAUTHIER reverse les barrières équivoques de la figuration et de l'abstraction ".
J.A CARTIER
In " Combat 10 novembre "